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A board. Comme le tableau. Prof. Enfin voilà quoi.
(Bannière : Création/dessin d'Anne Montel, parce que c'est bô)

" Et parfois je m'extasie sur la grandeur des petits. "

mercredi 17 septembre 2014

Bleurp et Swimming pool.

     Je ne sais pas par quel saint je n'ai pas écrit mes aventures d'hier, qui restent tout de même les plus drôles jusqu'alors : On m'a vomi sur les pieds. Littéralement. Voilà, tout le monde va le savoir, ON M'A VOMI SUR LES PIEDS. Et j'ai tout ramassé, sans même hoqueter. Il faut dire qu'à la vue du liquide qui sort j'ai soigneusement signalé à mes narines de s'obstruer et d'oublier le fait-même qu'elles existent, et j'ai repris une respiration normale environ 10 minutes plus tard. Et du coup, grâce à la copine de Championne, je me suis aperçue d'une chose. J'avais très peur du vomi, j'ai toujours très peur du sang. Et finalement, en position de prof, je crois que l'enfant en nous n'est pas demandé à la caisse centrale. En temps normal c'est à peine si je n'aurais pas vomi par dessus (allez, galette collective !) - c'est déjà suffisamment difficile quand il s'agit de régurgiter quelque chose qu'on a trop ingurgité. (de l'alcool, ndlr) -. Mais là, je l'ai soigneusement regardée vomir, en ajoutant des mouchoirs par dessus la tambouille. J'ai également fait se ranger les 25 têtes qui se battaient à coups de " Haaaaaa, haaaaaaaannnn, beeeeeeeeuuuurk " et ai pu regarder les morceaux en face. Mais bon, il n'en faudrait pas tous les jours quand même. Ma maturité à ses limites, qu'on se le dise. J'ai dû désinfecter mes mains environ 42 fois, les tables idem et ai aspergé de sable la scène du crime. Un sable absorbant qui est utilisé dans les collectivités pour ce genre d'événements impromptus. De la chance dans mon malheur, j'étais nu-pieds, elle ne m'a donc pas pourri la superbe paire de bottes en cuir que je vais bientôt acheter pour l'hiver. Humour. Quoique j'aimerais bien, quand même.


D'ailleurs, la copine de Championne était de retour à la piscine aujourd'hui, ce qui ne me semble pas très raisonnable mais bon, les parents, hein. La piscine, parlons-en. Je ne me souviens pas m'être battue à coups de slip de bain étant jeune, mais bon, les mœurs changent. Ils se sont à peu près tenus. En même temps, 3 classes et une petite dizaine de maîtres nageurs, ça relaxe. Je vais prendre en charge le groupe des petits nageurs (les enfants qui ont encore peur de l'eau), ce qui signifie : next time, à la flotte MBB. Mon vestiaire étant situé entre ceux des filles et des garçons, je peux jongler de l'un à l'autre, c'est relativement efficace. Championne a fait sa tête de nœud et a refusé de nager, ça va être drôle. Paulo, intimidé, est resté tout à fait calme. Le milieu étant différent, ce ne sont pas les mêmes personnalités qui s'affirment. En tout cas, l'idée de barboter avec eux m'enchante, mais il ne faut pas que je pense aux pipiscines potentiels. 

J'ai mis en place (ça y est) la carotte ultime : 
la boîte à récompenses.

Je subis actuellement un gros combat intérieur : mon éthique refuse de penser que faire avancer par récompenses est bénéfique aux futurs adultes que sont les schtroumpfs. Mais en même temps, cela devient nécessaire pour avoir une ambiance de travail correcte et efficace. Qui sait, cela pourra-t-il peut-être être abandonné en cours d'année. Et puis, cela dit, plus tard, on leur dira qu'il faut travailler pour de l'argent. Je préfèrerais véhiculer l'idée qu'il faut travailler pour s'épanouir, mais c'est trop abstrait à expliquer à des enfants. Je vais donc essayer de le leur montrer en les foutant devant un miroir lorsqu'ils sont fiers de leurs réussites et de leurs progrès. Peut-être que la satisfaction (encore un truc d'Aristote ça) visible et palpable les convaincra qu'on n'a pas besoin de l'ultime carotte pour bien travailler. En attendant, j'ai acheté des scoubidous, des élastiques (forcément) et des cartes animaux. Et ça me rappelle le temps de mon Panini Harry Potter (attention, je ne parle pas d'un sandwich au polynectar).

Quote of the day : " J'aimerais être un ver solitaire, comme ça tu manges c'que tu veux. En même temps, c'est bizarre, c'est crade, c'est comme en fait si tu manges rien. " Enfant dans le bus vers la piscine, improvise un cours de bio.

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