Que fous-je de ma paye?

" Et un joli pâté, car c'est mon anniversaire, et c'est mon plat préféré. "

(L'anniversaire de Monsieur Guillaume)

Des Madeleines.

 J'ai jeûné d'écriture depuis mardi, c'est un bon exemple du temps qui file à une vitesse de grand malade. Je vais attaquer la sixième semaine de classe, encore deux entières puis ce seront les vacances, je ne réalise qu'à peine que j'ai déjà passé une période sur cinq avec les schtroumpfs. 

Bien, lundi je suis doublement-"visitée" par des conseillers en pédagogie qui viennent m'observer en classe, et qui sont là pour m'aider. J'ai beau garder ça en tête, je flippe. L'option détente en début de weekend, la détente au goût de copains et de (très) bonne bière, qui me coupe un peu des responsabilités de l'enseignant, a été un très bon choix. Il pèse un peu lourd ce mot, à longueur de journée, responsabilité. Mais bon, le crâne aussi il pèse son poids, et on le porte, hein, BAH FAUT BIEN. 

En bref, je suis à environ 15% de préparation de la semaine, et arrive le temps des évaluations. Le temps du bilan, le temps de constater ce que j'ai eu le temps de voir avec les élèves, ce sur quoi je suis en retard, ce qui est acquis ou ne l'est pas, et constater ce qui sera à revoir par la suite. Les deux semaines qui suivent les vacances de la Toussaint, je serai remplacée, je suis curieuse de voir ce que ça donnera à mon retour. Est-ce qu'ils seront déstabilisés? Paumés? Ou au contraire mieux cadrés? L'angoisse de la débutante : vont-ils "préférer" le remplaçant ou trouver qu'il apprend mieux?

Mais le plus appréciable dans ce que je blablate un peu au hasard ce soir, c'est que je n'ai pas pensé QU'à l'école ce weekend. Et c'est bien bien bien. Tout cela mêlé à un samedi aux sonorités de dimanche.